Vous avez sûrement déjà entendu l’une de ses chansons : Like I Need ULimbo ou encore Drunk, pour ne citer que quelques titres phares. Mais connaissez-vous l’artiste qui se cache derrière ces morceaux aux millions, voire aux milliards de streams ?

Keshi, de son vrai nom Casey Luong, est un artiste américain d’origine vietnamienne. Avec plus de 11 milliards de streams et des clips cumulant des dizaines de millions de vues, il s’impose comme une figure incontournable de la scène musicale contemporaine. Son style unique mélange habilement R&B, pop, lo-fi, et hip-hop, et son deuxième album studio, Requiem, en est une nouvelle démonstration magistrale. Fidèle à son habitude d’exprimer ses émotions les plus sincères, Keshi explore dans ce dernier opus des thèmes profonds comme la perte, la solitude, mais aussi l’amour, le tout avec des sonorités variées et élégantes.

Un album intime et audacieux

Requiem s’ouvre sur le morceau percutant “Amen”, conçu pour captiver dès les premières notes. L’album enchaîne ensuite avec des titres introspectifs comme “Eulogy”, où Keshi livre des réflexions touchantes sur la perte et la résilience. Le titre éponyme, “Requiem”, est un hommage poignant à un ami et collaborateur disparu, offrant une dimension personnelle et émotive qui traverse tout l’album.

Pour ce projet, Keshi a choisi de s’isoler dans son Texas natal, loin de l’effervescence des industries musicales de New York ou Los Angeles. Dans cet environnement familier, il a invité ses collaborateurs habituels et a lui-même joué de plusieurs instruments, notamment la basse, la guitare, le piano et même l’alto. Cette implication démontre une fois de plus son statut d’artiste complet.

Pour autant, ne vous imaginez pas de longues sessions d’écriture méthodique. Keshi adopte une approche intuitive : « Il s’agit de revenir à ce qui vous fait aimer la musique en premier lieu, » explique-t-il. « Je me prélasse et j’attends que quelque chose se manifeste en moi. Jusqu’à ce que j’aie quelque chose à dire. C’est comme ça que j’obtiens mon meilleur travail. » Une méthode atypique, mais qui a indéniablement porté ses fruits.

© Angella Choe – keshi

Un parcours inattendu

Avant de devenir l’icône musicale que l’on connaît aujourd’hui, rien ne semblait prédestiner Keshi à une telle carrière. D’abord étudiant en médecine, il devient infirmier et exerce pendant deux ans, tout en composant de la musique sur son temps libre. C’est grâce au succès de ses premières chansons sur SoundCloud qu’il décide de tout quitter pour suivre sa passion.

Depuis, Keshi a enchaîné les succès. Son premier album studio, Gabriel, l’a propulsé à la quatrième place du Billboard, faisant de lui l’artiste avec le meilleur classement pour un premier album en 2022. Il a également réalisé plusieurs tournées américaines, une tournée en Chine, et une tournée mondiale de deux ans jouée à guichets fermés.

Une tournée mondiale qui passe par Paris

Avec la sortie de Requiem, Keshi se prépare à conquérir à nouveau la scène mondiale avec une tournée ambitieuse. Les fans français auront la chance de le voir au Zénith de Paris – La Villette le 3 décembre prochain, un concert qui promet d’être inoubliable.

Les dernières places pour ce rendez-vous exceptionnel sont encore disponibles. Ne manquez pas l’occasion de vivre en direct l’émotion et l’énergie d’un artiste qui ne cesse de redéfinir les frontières de la musique contemporaine.

Pour acheter vos billets, rendez-vous sur le site de Ticketmaster ou celui de la Fnac.

Et pour écouter Requiem, c’est par ici !

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Posted by:Marie-Line El Haddad

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